Ramure d'automne aux embruns gelés,
Les fruits de la saison tombent sur le chemin,
Les suivent en trombe, gravelures du passé,
Mes pas font page blanche de "ses riens".
Mon coeur te garde au chaud,
De ses bonds, en douceur d'amour,
La seule pensée qui lui rende le sourire,
Qui vaille la peine de garder encre à la peau.
Les tourbillons de la vie ne sont de velours,
Mais l'ouverture aux échancrures, à frémir
Se remplie aussi, étoiles enluminées des petits riens,
Le chant du vent donne le tempo à la faim
De ci de là, la fragrance d'automne,
Je fuis et je cherche la cohorte,
Paradoxe indicible de l'être qui sonne
Artefact des heures mortes...
"Ô ! Ramures automnales, non !
Oublieux je suis, si des heures, destruction
Il peut y avoir, chaque instant construction
Est, importe le côté choisi du miroir de passion..."
Miroir d'automne